Le 25 novembre, l'UE se joint à la campagne pour marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et donne le coup d'envoi des #16Jours d'activisme contre la violence fondée sur le genre, qui se terminent le 10 décembre, Journée internationale des droits humains. La campagne des 16 jours d'activisme vise à souligner que la violence à l'égard des femmes est la violation la plus répandue des droits humains dans le monde.
Briser le silence qui entoure la violence à l'égard des femmes et des filles est un impératif urgent. Pour lutter contre la violence fondée sur le genre, il faut d'abord en parler afin de briser le tabou et la stigmatisation. La violence fondée sur le genre n'est pas un problème privé, ni un problème de femmes, mais un problème qui concerne l'ensemble de la société. En luttant contre la violence fondée sur le genre, c'est toute la société qui en bénéficie. L'engagement de l'UE à s'attaquer à ces obstacles, à promouvoir l'égalité de genre et à renforcer les systèmes de soutien souligne la détermination à faire en sorte que la voix de chaque victime-survivante soit entendue et respectée.
Mettre fin à la violence fondée sur le genre commence par la prévention. La prévention est essentielle pour briser le cercle vicieux qui perpétue la violence. La protection garantit le bien-être immédiat des victimes et des survivants. Associés à des poursuites judiciaires et à des politiques coordonnées, ces quatre piliers forment un cadre puissant pour créer un monde plus sûr et plus équitable pour tous.
Avec l'adhésion de l'UE à la Convention d'Istanbul le 1er octobre 2023, et l'adoption de la Directive de l'UE relative à la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique en mai 2024, l'UE a souligné son engagement à mettre fin à la violence fondée sur le genre. L'engagement de l'UE s'étend à la promulgation et à l'application rigoureuse de lois qui protègent les femmes contre diverses formes de violence, y compris les abus domestiques, le harcèlement sexuel et la traite des êtres humains.
Avec l'ensemble de l'acquis communautaire et toutes les normes internationales et européennes pertinentes, la législation constitue la base de nos efforts de prévention de la violence fondée sur le genre et de protection des victimes, non seulement à l'intérieur de l'UE, mais aussi dans le cadre de notre action extérieure.
S'attaquer aux causes profondes qui alimentent l'inégalité et la violence.
La lutte contre la violence fondée sur le genre nécessite une approche globale et transformatrice qui s'attaque aux causes profondes au niveau sociétal, culturel et individuel. En outre, cette approche tient compte des vulnérabilités croisées, notamment des femmes et des filles handicapées, des personnes appartenant à des minorités, des femmes et des filles migrantes qui sont souvent particulièrement exposées à la violence. Elle implique des réformes juridiques, des initiatives éducatives, l'autonomisation économique et le changement des normes sociales et des stéréotypes de genre afin de créer un environnement plus sûr pour les femmes et les filles. La mission de l'UE est claire : défendre l'égalité de genre et promouvoir la pleine, égale et significative jouissance de leurs droits fondamentaux par les femmes et les filles à travers les politiques. Les normes sociales, les stéréotypes et le sexisme se traduisent par des opportunités et des ressources différentes pour les femmes et les hommes, ce qui perpétue l'inégalité. Chaque individu a le droit de jouir pleinement des droits humains, sans aucune forme de discrimination. L'UE montre l'exemple en démantelant les stéréotypes et en promouvant la non-violence, car elle reconnaît qu'ils entravent les progrès des femmes et des filles et qu'ils contribuent à la violence fondée sur le genre.