08 mars 2025 à 00:00
Dans la dynamique de la journée internationale de lutte pour les droits de femmes, deux événements ont mis en valeur des engagements en faveur des droits des femmes à Madagascar. D’abord, le concours de court-métrages, mettant en lumière la lutte contre les violences basées sur le genre, d'autre part la sortie du livre "Sept femmes engagées à Madagascar".

« Mena (Rouge) » de Rabenilaina Safidy Antonio et son équipe, est le film gagnant du concours de court-métrage organisé par l’Union européenne sur le thème des violences basées sur le genre et égalité de droits entre femmes et hommes. Ce film a particulièrement touché le jury par sa poésie visuelle. Il incarne aussi une jeunesse qui veut raconter l'histoire autrement. « On voulait montrer que l’affranchissement de la femme vient d’abord de sa conscientisation, c’est-à-dire qu’à partir du moment où elle a conscience qu’elle a des droits, il faut qu’elle se batte pour cette cause. Ne serait-ce qu’une petite étincelle qui parviendra à donner cette combativité à la femme. Cela va lui donner la force de lutter contre les violences par elle-même, pour qu’elle se dise elle-même, qu’elle peut s’en affranchir », nous explique le jeune réalisateur. Voir la vidéo ci-dessous (3 min).

Le prix « Coup de Cœur » est remporté par « Plus qu'une histoire » de Tsilavomiarina Ny Rakoto, qui traite avec humanité les thématiques de l'identité de genre et d'émancipation de la femme. « Je me sens concernée par le sujet où il y a cette pression sociale qui s’impose aux filles, sur leur destin, sur les opportunités qui s’offrent à elle. Je souhaite utiliser mon histoire afin de changer les choses, pour toutes les filles, parce qu’il n’y a que les filles qui seront aptes à se battre pour la cause des filles » défend sa réalisatrice.

La remise des prix a eu lieu le mardi 11 mars à l’Université d’Antananarivo. En tout, vingt équipes ont participé, abordant ainsi la lutte contre les violences basées sur le genre, sous toutes ses formes, d’une durée moyenne de 3 min. Le jury était composé du groupe d’ambassadeurs sur la communication responsable, issu de la formation sur le rôle des médias dans la lutte contre les VBG, des représentants de l’UE, des ministères et des acteurs de la Société civile.

Par ailleurs, une année après la table ronde organisée pour le 8 mars 2024 au Musée de la photographie, le livre mettant en valeur "Sept femmes engagées à Madagascar" a été publié. Il s’agit de Lova Randriatavy, professeure de Droit public à l’Université d’Ankatso et activiste engagée pour l’amélioration de l’accès à l’éducation aux Droits humains, de Marie Christina Kolo, activiste éco-féministe, de Gaëlle Borgia et Felana Rajaonarivelo, toutes deux lauréates de prestigieux prix internationaux dans le journalisme et le cinéma, de Kemba Ranavela, directrice de l’école inclusive « Les Colibris » et cofondatrice de l’association « Nifin’Akanga » avec Mbolatiana Ravelonarimisa et enfin de Jay Ralitera, créatrice de contenus engagés et écoféministe queer.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du programme de l’Union européenne pour l’émancipation de la femme et la lutte contre les violences basées sur le genre, en collaboration avec le ministère de la Population et des Solidarités.

14 mars 2025

Concours court-métrage contre les VBG Premier prix "Mena"(rouge) de Rabenilaina Safidy Antonio et son équipe

Une année après la table ronde organisée le 8 mars 2024 au Musée de la photographie à Antananarivo, le livre mettant en valeur "Sept femmes engagées à Madagascar" a été publié. Il s’agit de Lova Randriatavy, professeure de Droit public à l’Université d’Ankatso et activiste engagée pour l’amélioration de l’accès à l’éducation aux Droits humains, de Marie Christina Kolo, activiste éco-féministe, de Gaëlle Borgia et Felana Rajaonarivelo, toutes deux lauréates de prestigieux prix internationaux dans le journalisme et le cinéma, de Kemba Ranavela, directrice de l’école inclusive « Les Colibris » et cofondatrice de l’association « Nifin’Akanga » avec Mbolatiana Ravelonarimisa et enfin de Jay Ralitera, créatrice de contenus engagés et écoféministe queer.

Ce livre relate leur engagement en faveur d’un monde plus équitable et plus inclusif. Il a été a présenté au Centre des Ressources des Arts Actuels de Madagascar, le mercredi 12 mars, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar et du président de l’Université d’Antananarivo.

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