Cette journée de partage a été conduite par le CHU de La Réunion, l’Association des Médecins Urgentistes de Madagascar (AMUM) et le Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) de la Réunion, avec le financement de l’Union européenne, de l’Ambassade de France à Madagascar et de la Région Réunion.
« Durant ces 2 jours à l’hôpital HJRA d'Antananarivo, des séances de présentation sur le bodyscan nous ont permis de recueillir de nouvelles informations sur les innovations utiles dans l’exercice de nos fonctions » a déclaré le Docteur Mohamed Ridhoine, médecin réanimateur des Comores, qui participe pour la première fois à ce congrès. Le Docteur Rambolatiana Annicet, médecin urgentiste du CHU Analakinina de Toamasina témoigne : "pour nous qui travaillons dans les régions éloignées, ces deux journées nous ont permis de mettre à jour nos connaissances, notamment sur les techniques de prise en charge de patients présentant des problèmes cardiaques et hémorragiques applicables sur le terrain».
Savoir intervenir sur le terrain quand on manque de moyen : le congrès s’organise dans cet esprit avec 250 participants, représentés par Madagascar, La Réunion, les Seychelles, Maurice et Comores, apportant chacun leur vision, sous l’égide de la Société Française de Médecine d’Urgence et de la Société Française de Médecine de Catastrophe. La médecine d’urgence est un domaine primordial et à maîtriser, surtout pour les zones reculées des îles, comme dans les campagnes où il peut y avoir des problèmes matériels ou un manque d’équipes médicales. Ainsi, l’équipe sur place doit savoir réagir avec peu de moyen et avec rapidité. « Dans notre métier, nous recevons des cas de patients extrêmement graves nécessitant des traitements d’urgences. Faute de moyens dans nos régions, nous faisons le nécessaire pour assurer notre mission » a conclu le Docteur Mohamed Ridhoine.