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P. vivax est considéré comme le paludisme humain le plus difficile à éliminer en raison de l'incapacité des diagnostics conventionnels à détecter les individus présentant des formes hépatiques latentes. Ces personnes représentent 80 % de toutes les infections et peuvent facilement infecter les moustiques. Actuellement, les pays peuvent soit effectuer des tests en sachant que cela n'a que peu d'impact, soit traiter tout le monde, ce qui expose les individus à des médicaments aux effets secondaires potentiellement dangereux. Il a été démontré que les réponses des anticorps spécifiques au parasite sont en corrélation avec la probabilité de portage d'hypnozoïtes et peuvent être utilisées pour identifier les individus qui devraient être traités.
L'objectif est de mettre en œuvre un essai randomisé en grappes en Éthiopie et à Madagascar afin de démontrer l'efficacité d'une nouvelle intervention antipaludique basée sur le dépistage sérologique de Plasmodium vivax et le traitement (PvSTATEM) par la primaquine pour prévenir les infections récidivantes responsables du maintien de la transmission de P. vivax. Simultanément, le projet prévoit d'évaluer l'acceptabilité d'une telle approche par la société et le système de santé, et de perfectionner les nouvelles technologies mobiles qui s'interfacent avec les tests de diagnostic au point d'intervention et qui guident les décisions de traitement.
Le projet vise à réduire le fardeau du paludisme au niveau individuel et au niveau de la population dans deux pays qui connaissent les niveaux les plus élevés de P.vivax en Afrique. Est visé un effet significatif sur la réduction de la morbidité et l'amélioration de la santé. Le projet veillera à l'engagement de la communauté et évaluera l'adoption de nouvelles technologies qui s'alignent sur celles existant dans le système de santé.
Budget engagé: 2 050 510 €
Nature: Subventions d'action


