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La pandémie de Covid-19 vient, en 2020 et 2021, confirmer encore davantage l'importance de la digitalisation des administrations, des entreprises, et bien sûr des établissements d'enseignement supérieur. Les pays africains sont engagés dans le mouvement numérique, néanmoins, ils le font à un rythme plus lent. Cela est certainement lié à des facteurs économiques, culturels et politiques, mais aussi à un manque de connaissances et de capacités des établissements d'Enseignement supérieur (EES) à renouveler leurs pratiques d'enseignement à travers le prisme de la technologie numérique.
Dans ce projet, nous nous penchons sur le problème de la fracture numérique et proposons une contribution à sa réduction. Nous basons nos idées et nos orientations sur des études antérieures qui ont clairement défini le besoin critique mais aussi les défis auxquels sont confrontés les EES africains pour s'adapter aux demandes actuelles et futures du marché du travail et aux attentes des étudiants. Nous proposons donc un cadre stratégique pour accompagner la numérisation. Ce cadre est culturellement et fonctionnellement adaptable afin d'éviter une solution unique. Le transfert de bonnes pratiques de l'Europe vers l'Afrique est important pour servir cet objectif, pour cela nous proposons la création de centres numériques ayant pour mission de développer toutes les parties prenantes impliquées dans la mission de l'enseignement supérieur en matière de compétences numériques et non techniques.
Nous assurons la liaison avec d'autres acteurs de la société pour le transfert de connaissances en établissant des communautés de pratique et des "digital divers". Notre approche de la diffusion vise à influencer les changements sectoriels en Afrique et à mieux aborder la question de l'élargissement de la participation en Europe.
Budget engagé: 140 000 €
Nature: Subventions d'action